mercredi 12 décembre 2007

COMMUNIQUE OFFICIEL DU COMITE

Aujourd’hui est tombée la décision du tribunal administratif suite au dépôt du référé liberté déposé l’avant-veille. Madame le juge des référés a publié une ordonnance enjoignant le président de l’université « de prendre toutes mesures utiles pour permettre un accès normal aux enseignements universitaires dans les conditions propices à une préparation efficace des examens » et ce dans un délais de trois jours.

Ce même jour s’est déroulée une manifestation rassemblant une centaine de personnes pour demander une reprise rapide des cours. Au cours de cette manifestation nous avons réitéré l’appel à se rendre nombreux demain entre 10h et 14h à l’université pour aller voter. Nous appelons également, évidemment, à la non violence.

MODERATION, UNION et MOBILISATION jusqu’à la reprise normale des cours

Contact: contreblocage@gmail.com

31 commentaires:

Anonyme a dit…

Vous vous dites majoritaires, alors pourquoi n'y a t'il que 100 personnes aux manifestations??? Ca les arrangent bien de se plaindre de pas avoir cours, ca fait mieux auprés de papa maman... enfin

Anonyme a dit…

C'est facile de dire ça, mais ça peut s'appliquer à pas mal de trucs. Juste un exemple, les bloqueurs sont 859 aux AG et une petite centaine à tenir les piquets de grève dans la semaine. C'est plus justifiable?

Anonyme a dit…

et encore une centaine c'est gentil! tôt le matin pour tenir les piquets de grêves ils sont pas plus de 30!

Anonyme a dit…

manif d'aujourd'hui médiatisée!!! enfin espérons que cale aura motivé ceux qui restent au chaud chez eux!! venez nombreux demain, chaque vote compte et surtout essayons de restez calmes et de ne pas céder à la vilence qui je pense sera pésente demain!!!!

Anonyme a dit…

merci pour cette mobilisation, grace à la decision du TA on peut enfin esperer que les cours reprennent rapidement!

Anonyme a dit…

un peu décue de voir si peu d monde aujourd'hui!: pensez vous vraiment que le vote de demain changera quelque chose et que tout sera enfin réglé?! bande de naïfs, les bloqueurs sont hypers remontés, ont déjà prévus de boycoter le vote de demain et de se venger des CRS, et oui en plus d'être HORS lA LOI ils sont idiots mais que voulez vous l'erreur est humaine!!! sur ce A DEMAIN pour voter ce déblocage!!!!

Anonyme a dit…

Tu sais perso je ne me plaint pas auprés de papa maman, mes études je me les payes a 100% toute seule. Si il n'y avait pas trop de monde aujourd'hui c'est parceque il ya le vote demain et que beaucoup pense que tout s'arrangeras.
Mais vous aussi savez que nous sommes majoritaire sinon demain vous seriez sur du résultat et ne tenterais pas de faire avorter se vote non?

Anonyme a dit…

d'accord avec toi anonyme de 19h26 :)

Anonyme a dit…

Attention,
Avant d'aller voter (chacun est libre d'y aller ou pas et de voter ce qu'il veut), rappelez-vous qu'en démocratie il y a des lois qui existent afin de protéger les plus faibles et qui prévoient le droit à accéder à son lieu de travail et à étudier pour tous. Autrement dit, le blocage est illégal. Et dans un pays normal, si on n'était pas laxiste, les coupables de ce blocage devraient être jugés et punis pour entrave à la liberté d'autrui et destruction de bien public. Ce ne sont pas les CRS qui votent pour savoir s'ils vont charger les étudiants ou pas, ce ne sont pas les cheminots qui décident qui ils laissent entrer dans leurs trains, etc. De même, ce ne sont pas aux étudiants de fixer le programme de l'université ou les jours et heures d'ouverture bien sûr. Quelques-uns essayent, lol. Mais ce n'est pas dans l'intérêt de la France d'avoir des facs fermées trois quarts du semestre pendant que les Chinois continuent à travailler, eux, de l'autre côté de la planète. Il n'y a que quelques assistés qui ne veulent pas travailler et ont pour profession de revendiquer afin d'obtenir des avantages qui leur sont évidemment payés en prenant à ceux qui, eux... travaillent !!!
En outre, il faut savoir quelle est la réalité du blocage. Pour cela, voyez dans quel état les bloqueurs de Perpignan ont laissé leur fac après leur blocage :
http://blogpasmafac.skyrock.com/2.html
autres photos aussi en bas de la page suivante :
http://www.univ-perp.fr/fr/Actualites/mouvement_des_etudiants.html
Résultats : 200 000 euros de dégâts.
Ce ne sont pas des enfants de choeur. Et c'est pas ceux qui ne savent que râler qui vont payer, bien sûr. C'est vous, c'est nous, c'est ceux qui travaillent et payent des impôts... et la LRU n'est peut-être pas la principale menace, qu'on soit pour ou contre. 200 000 euros de dégâts... voila qui affaiblit encore l'université. Souvenez-vous de l'état de la fac à l'issue des précédents mouvements comme lors du CPE : la remise en état a coûté très cher (sans parler des étudiants qui n'ont pas pu recevoir un niveau normal de compétences pendant leur année)
Il faut le savoir avant de prendre sa décision en citoyen responsable.
Vive la liberté ! halte à la manière forte employée par une minorité !

Anonyme a dit…

sa y est ls bloqueurs se rendent compte qu'ils n'ont plus la majorité! et comment ils répondent: par la violence!
lily ne pensent tu pas que les anti-bloqueurs ne sont pas eux-aussi hyper remontés!
allez y , essayé de boycoter le vote demain mais ne venez pas vous plaindre après de l'intervention des crs.vous etes prévenus! laisser la démocratie s'exprimer librement pas comme dans vos ag!
et regarder en face la réalité qui vous fait tristement peur: LA REPRISE DES COURS!

Anonyme a dit…

et si une AG se tient vendredi et vote le blocage ?

Anonyme a dit…

Je peux aussi faire une AG maintenant dans ma chambre, réunir 5 personnes et décider pour toute une université ! Non, mais il y a un moment où il faut arrêter, il y en a marre de ces AG, je ne leur reconnaît aucune légitimité. Le vote de demain décidera, un point c'est tout. Maintenant s'il y en a qui veulent s'amuser avec la démocratie j'espère qu'ils seront punis.

Anonyme a dit…

j'espère que demain les pro blokeurs n'essaieront pas de faire avorter le vote, et si c'est le cas, j'espère que Mr Miossec aura pri les dispositions nécessaires! pas de violence, votons tranquillement!...

Anonyme a dit…

Il n'y avait que 100 personnes parce qu'il y en a qui, apparemment, ne se sentent pas concernés ! Perdre un semestre, leur bourse, laisser dégrader leur lieu d'étude, rien ne semble les toucher, c'est triste !

Anonyme a dit…

Lamentable le commentaire "anonyme" de 18:52 ! ! ! ! Encore un bloqueur qui assimile les anti-blocage à des bourgeois, moi je suis boursière et si je redouble à cause du blocage je perds un droit (ou peut-être même ma bourse, le CROUS n'était pas bien sûr sur quoi me répondre au téléphone) !

DEMAIN, VOTONS CONTRE LE BLOCAGE.

Anonyme a dit…

Qui va controler le dépouillement du vote ? car s'il n'y a pas au moins un anti et un pro blocage le résultat sera étrange

Anonyme a dit…

Anonyme de 20h39:

Oui, c'est ce que je me demande aussi...
Qui procède aux dépouillements ?
Y aura-t-il des personnes "pro" et "contre" blocage présentes ?

Anonyme a dit…

vous me faites doucement rire je suis sure que vous vous n'etes pas posez la question du pourquoi on refuse ce vote!trouver vous normal d'organiser un vote dans une fac fermée et qui le restera suite au depouillemenbt de ce vote?est-ce normal que l'administration ne soit pa conviée a ce vote ce qui signifie que seul le president depouillera les bulletins sachant le nombre d'étudiants avez vous calculer le nombre de temps qu'aura chaque personne pour voter?

Anonyme a dit…

Si la fac n'était pas fermée, elle serait bloquée encore à l'heure actuelle. Je pense qu'il est normal que ce vote se passe dans une enceinte où des tables et des chaises ne sont pas empilées.
Secondo, la fac rouvre vendredi au personnel et lundi aux étudiants. La décision de justice va dans ce sens. Aucun vote ne s'est jamais passé sans scrutateurs donc évidemment il y aura les deux camps représentés. Eh oui, la vraie démocratie existe encore et heureusement ! Faisons la parler demain.

Anonyme a dit…

La fac est fermée administrativement par miossec et il organise un vote pour savoir "pour ou contre le blocage" instauré par les étudiants. Il y a quelque chose que je ne pige pas là. Quel que soit le résultat, la fac ne réouvrira pas avant la rentrée de janvier de toute manière. Encore quelque chose que je ne pige pas. Ensuite on nous dit que la fac (suite au référé) va réouvrir mais que les cours ne reprendront pas de suite. Je ne comprends toujours pas. Je suis désolé mais je n'irai pas voté demain, je boycote ce vote car monsieur miossec nous prend pr des idiots j'ai l'impression. Je suis au regret que dire que sur ce point, je rejoins les bloqueurs.

Anonyme a dit…

"Ensuite on nous dit que la fac (suite au référé) va réouvrir mais que les cours ne reprendront pas de suite."

C'est faux ! ! !
Le référé demande au président à ce que les cours reprennent dans les trois jours ! Faut apprendre à lire !

Vraiment, ça se voit qu'on a besoin de retourner en cours (enfin, on sait tous que c un bloqueur qui fait de la désinformation qui a posté ce commentaire).

Anonyme a dit…

a anonyme de 23h43. Et bien, qu'elle intelligence. Calmes-toi. C'était une question, simple. Si je ne sais pas lire, c'est certainement à force de lire des bêtises en tout genre et effectivement oui j'aimerai bien retourner en cours. Je n'ai pas le monopole de l'intelligence, désolé. En ce qui concerne ma pseudo appartenance aux bloqueurs, tu te trompes mais bon me croiras qui le voudras. Je crois que tu les surrestime beaucoup...

Anonyme a dit…

COMMUNIQUE OFFICIEL DU MOUVEMENT ANTI BLOCAGE

Etudiantes, étudiants, demain est un jour crucial pour nous tous. Enfin, notre président de l'université nous accorde le droit de nous exprimer par le biais d'un vote à bulletin secret.
Jusqu'ici, la décision du blocage était voté dans les assemblée générale tenues par les organisations du diable syndicalo-anarcho-trotskistes. Les résultats y étaient manipulés en faveur du blocage.

Demain, la démocratie va s'exprimer.

Le MAB vous appelle toutes et tous à soutenir physiquement les compagnies républicaines si une action des bloqueurs-chomeurs était tentée.
Nous faisons un appel à la formation d'une milice de protection du président de l'université, en prévention d'éventuels crachats sur sa personne.
Ainsi, les personnes qui souhaitent protéger de l'humidité le chef du personnel administratif doivent se munir de parapluies pour parer ces actions.

Pour les personnes qui souhaitent s'en prendre aux bloqueurs directement, provoquez-les tôt le matin afin qu'ils s'en prennent à vous et ainsi les gardiens de notre république se chargeront d'eux.

Restons unis dans nos convictions.

Bravo à tous pour la manifetation d'aujourd'hui qui a rassemblé plus de 6000 personnes en colère.

Jean

Anonyme a dit…

eh moi je voulais voter contre le blocage mais la quand je vois vos communiqués ( le nouveau de 23H52), eh ben jvais voter pour demain, parck contre vous et miossec.

Vous etes vraiment lamentables.

Anonyme a dit…

moi aussi jcrois, parck la ça a atteint un niveau...

Anonyme a dit…

Lettres : Montpellier 3 et Lyon 2 hat gesagt...

Lettre à la presse : de Cécile Canut, Maitre de conférence à Montpellier 3

Depuis plusieurs semaines, les étudiants conduisent, seuls, un mouvement que l'on passe volontiers sous silence et dont on répète depuis des jours qu'il est en train de s'essouffler. Dont on affirme aussi qu'il est mené par des agitateurs, des extrémistes minoritaires ou autres provocateurs. Mais pour qui suit les assemblées générales des étudiants, les commissions culturelles qu'ils mettent en place, les débats qu'ils animent, pour ceux qui prennent le temps de suivre pas à pas ce mouvement, il en va tout autrement. Les étudiants grévistes portent un message et une vision du monde que bien peu veulent entendre. Leurs méthodes et leurs organisations peuvent être discutées, elles ont même cela en propre : la possibilité de s'ordonner dans un espace de dialogue. Mais en lieu et place de la parole, les étudiants sont tenus dans le mépris, ils font face à la menace et à la répression policière. Régulièrement, les étudiants grévistes sont frappés et interpellés par les CRS dépêchés sur les lieux de la contestation. Les coups de matraques et les grenades assourdissantes ne sont pas là pour faire évoluer les choses. Loin s'en faut.

La fermeture administrative

Mais le mépris des personnels et des étudiants par certaines présidences d'université, dont l'autoritarisme préfigure l'omnipotence qui leur est promise par la loi LRU, ne s'arrête pas là : il est désormais celui d'une mise au ban de tous sous la forme d'une « fermeture administrative » des locaux. Mesure pour le coup extrême, à valeur de couvre-feu, dont la vertu n'est pas seulement de rompre sans ménagement toute possibilité de dialogue, mais également d'activer le ressentiment à des fins de division. Imposée pour la seconde fois en un mois à Montpellier III (comme dans six autres universités), ses conséquences sont désastreuses pour les étudiants dans leur ensemble, mais aussi pour les enseignants précaires, pour les étudiants étrangers qui attendent encore leur carte d'étudiant, pour les candidats aux concours que les grévistes laissaient travailler, etc. Ces fermetures renforcent définitivement la rupture de tout lien entre les enseignants et les étudiants : il en ressort une frustration née du sentiment d'abandonner provisoirement ces derniers à leur sort.

Une parole à entendre

Le mouvement des étudiants, comme celui qui s'est construit dans l'enceinte de l'université de Montpellier III par exemple, est tout sauf un mouvement extrémiste ou nihiliste comme on voudrait le faire croire. Les étudiants, de manière pacifique, cherchent le dialogue entre tous, l'échange avec les enseignants et le débat. Ils mettent en place des programmes de réflexion sur les conditions de fonctionnement de l'université, ils s'informent, ils s'intéressent aux conditions de production de la recherche, ils refusent la privatisation des savoirs, ils proposent des alternatives. Il faut leur rendre cette justice : ils donnent à voir d'eux autre chose que l'archétype de l'étudiant passif. Mieux : ils donnent à penser avec eux. Ce qui n'est pas rien. C'est une exigence de le reconnaître. Et c'en est une autre de pouvoir toujours mieux les entendre.

Anonyme a dit…

Le message plus haut est un faux communiqué, comment pouvez croire que nous écrivons cela? C'est tellement flagrant! Je vous rapelle que le MAB est un mouvement dissous, donc....!

Les communiqués officiels ne sont pas juste affichés comme commentaires mais font l'objet d'un message entier.

Encore une petite manipulation des pro-blocage....AHAHAHAHA allez on rigole tous ensemble ca leur feras du bien!

Anonyme a dit…

Moi je trouve ça drôle. Et je pense pas qu'il tente vraiment de se faire passer pour un anti-bloqueur, c'est trop flagrant pour être crédible.

"Ainsi, les personnes qui souhaitent protéger de l'humidité le chef du personnel administratif doivent se munir de parapluies pour parer ces actions." LOL

Anonyme a dit…

UNE LETTRE OUVERTE ENVOYE SUR LA LISTE DE DIFFUSION DE LA COORDINATION NATIONALE DES PERSONNELS DES UNIVERSITE.

Alice Verstraeten enseignante à l'université de Lyon II.

Bonjour à tous, Ma fac (Lyon II) s'enfonce tous les jours un peu plus dans le mépris des étudiants et dans un logique policière qui m'inquiète profondément. Les médias ne nous suivent pas, ne relayent rien, s'auto censurent ou se font censurer.

Tout a commencé avec la Loi Pécresse de réforme des Universités, signée dans la précipitation cet été par le président de la fac, Monsieur Journès. Certains étudiants et enseignants s'opposent à cette loi. Les étudiants ont choisi le blocage de l'Université comme mode d'action. On peut être pour ou contre, je ne suis pas sûre que ce choix ai rendu service aux manifestants et à leur image mais aujourd'hui, à la limite, peu importe. On a, pour l'instant, dépassé ce débat. Depuis quelques jours, le président de l'Université a fait appel aux "forces de l'ordre": des vigiles privés, très jeunes, non asermentés, arrogants et dépassés par les événements, patrouillent dans la fac avec au bras un brassard orange marqué "sécurité". Ils apostrophent tout le monde, tutoient tout le monde, et nous demandent de justifier de notre présence dans l'Université en montrant notre carte "cumul" (une carte magnétique d'étudiant ou d'enseignant qui sert aussi de carte de bibliothèque et de carte... de paiement dans l'enceinte de la fac... ce qui, en soit, ne me plaît déjà pas beaucoup)., Il semble bon de rappeler qu'une Université est, selon la loi, un "établissement public à vocation scientifique et culturelle"..., Les étudiants qui manifestaient scandaient à l'encontre des vigiles, hier matin: "Voyous, racailles." Car certains d'entre eux s'amusent à retenir les étudiantes pour les draguer, d'autres en sont venus aux mains avec des étudiants de leur âge, une étudiante a été "étranglée" avec son écharpe pour qu'elle dégage un passage., A l'entrée principale du campus de Bron, et rue Chevreul sur lle campus des quais du Rhône, dès 7h30 le matin, tous les jours, les CRS arrivent pour déloger les étudiants qui protestent. 9 cars de CRS devant le campus de Bron, 9 cars de CRS devant le campus des quais de Rhône. Ils sont, régulièrement, soutenus par la gendarmerie mobile., J'étais là, hier matin. Deux de mes étudiantes m'avaient dit avoir été "molestées" par les CRS la veille et voulaient que j'en sois témoin. Eh bien oui, ils les plaquent au sol, les jettent plus loin, les matraquent dans le ventre et sur la tête., Sur les quais, hier, deux leaders syndicaux étudiants (un de Lyon 2, l'autre de Lyon 3) ont été désignés du doigt par des policiers en civil avant d'être poursuivis dans une rue adjacente par les CRS. Ce qui signifie, nous sommes d'accord, qu'un travail préalable "d'information" a été effectué et que ces arrestations sont ciblées pour détruire les mouvements syndicaux., Les deux hommes sont en garde-à-vue et devraient être déférés à la Justice aujourd'hui même (donc: il existe désormais des comparutions immédiates pour les manifestants, vous serez prévenus).

Dans un communiqué odieux et mensonger, la présidence de la fac dit qu'ils sont "extérieurs à l'Université" et que ces arrestations sont survenues après des troubles. Il n'y a pas eu de troubles autres que la manifestation pacifique, nous sommes plusieurs enseigants à en être témoins., Un étudiant a été blessé et, une fois aux Urgences, a hérité de douze points de suture sur le crâne. Des étudiants ont été mis en joue au flashball., Des policiers en civils sont toujours là, dont un homme sur mon campus: de "type méditerrannéen", il porte une grosse doudoune noire, un talkie walkie dans une poche, un appareil photo dans l'autre. Lui et ses camarades filment longuement les manifestants. S'ils ont effectivement été convoqués par le président de l'Université dans le seul but de permettre aux étudiants qui veulent suivre les cours d'entrer dans la fac, pourquoi filment-ils? Doit-on ajouter la DGSE à la liste des membres du personnel de l'université?, De notre côté, enseignants ou étudiants, ils nous empêchent un maximum de filmer. Ce qui siginifie que les images disponibles sur youtube et sur dailymotion ne sont pas à la hauteur de la réalité., Face à cette situation, plusieurs enseignants, dont je suis, ont refusé de faire cours. Je refuse d'entrer dans une fac investie de forces de police, de gendramerie et de vigiles privés non asermentés. Je refuse de montrer des papiers d'identité pour me rendre sur mon lieu de travail. Je refuse de me faire bousculer par des CRS. Je refuse de me faire tutoyer avec mépris par des individus que je ne connais pas. Je refuse d'entendre un vigile insulter un de mes collègues (pourtant munis du sac en cuir typique de l'enseignant, pourtant plus honorable que moi dans l'allure avec ses cheveux blancs) en lui disant "J'vais t'fumer toi, j'vais t'fumer.", Nous ne sommes pas, que je sache, dans un état policier. Ou alors il faut nous le dire clairement, parce que cela signifie que les règles du jeu ont changé. Je croyais que l'on avait le droit de grève dans notre pays., Je crois que ce qui m'inquiète le plus, c'est de recevoir des communiqués de la Présidence affirmant que la situation est désormais "normale"., SI CETTE SITUATION EST NORMALE, JE DEMISSIONNE., D'autre part, pour permettre l'action des ces policiers, militaires et vigiles, toutes les sorties de sécurité sont bloquées. Certains enseignants et étudiants s'obstinent à faire cours dans une ambiance délétère et dangereuse. Ce qu'ils risquent purement et simplement, en cas d'incendie, c'est de brûler vifs dans des locaux qui sont déjà vétustes., Je joins à ce message la "Lettre ouverte à la présidence de Lyon 2" rédigée par des enseignants (datée d'avant hier 5 décembre et déjà dépassée par les événements d'hier), ainsi que le dernier message de la présidence elle-même, pour que vous puissiez juger vous-même de la mauvaise foi, du mépris et des ronds de jambe du langage qui se banalisent dans notre environnement politique et médiatique., Ce message est, bien sûr, à faire passer si vous en ressentez le besoin.

Alice Verstraeten

(Les messages n'ont pas été diffusés sur le blog cmp)

Anonyme a dit…

vendredi dernier, à 12h, presque tous les bloqueurs étaient partis manger... mais ils ne sont pas revenus bloquer l'après-midi!! ils se préparent à être les futurs fonctionnaires de base qui s'en fiche de l'intéret général de la collectivité?

Anonyme a dit…

vous vous etes fait chargés pdt la manif? parck a ce qui paré yavait des crs judi a la fak.